Comme toutes les régions de pays, Relizane a connu depuis le début du millénaire (le premier millénaire), un mouvement de développement socio-économique et urbain sans précédent. La situation géographique de Relizane lui a permis de jouer le rôle de trait d’union entre toutes les régions du pays et lui a permis de posséder, un C’est l’un des réseaux routiers les plus importants du pays de toutes sortes, et quelle que soit l’importance de son emplacement stratégique, cet état a les qualifications pour faire un saut de développement qualitatif et atteindre les rangs de premier plan dans le cadre des développements induits par le dynamisme économique du pays.
Grâce au fort soutien apporté par les pouvoirs publics et à la mobilisation globale de tous les acteurs locaux, notamment les élus et les élus locaux à tous les niveaux, ainsi que les responsables des institutions publiques et privées, ainsi que les travailleurs, les agriculteurs et les représentants de la société civile , des évolutions significatives ont été enregistrées, notamment dans le secteur agricole. , les ressources en eau, le bâtiment et les travaux publics, ainsi que le secteur des services, où les résultats ont été à la hauteur des attentes.
Il est prévu dans un avenir prévisible, grâce aux différents efforts de développement exercés dans le domaine des structures de base comme les réseaux routiers, la couverture par les moyens de communication, la décoration du tissu urbain et la construction de structures d’accueil, que notre État aboutisse à cette image qui soulève l’État au niveau de sa réputation de région connue pour son hospitalité et son accueil. , surtout après avoir activé les mesures de facilitation prises dans le domaine de l’investissement touristique, qui ont attiré l’attention de nombreux investisseurs privés et que des dizaines de projets dans le secteur commencé à voir le jour dans le but de parvenir à une exploitation optimale des richesses naturelles de l’État, telles que les bains minéraux, le tourisme environnemental
(Ecotourisme), agrotourisme, tourisme de chasse, ainsi que tourisme culturel (tourisme). Pour ajouter cela à l’ensemble des privilèges dont regorge l’État dans le domaine de l’agriculture, de l’irrigation et des structures de base industrielles. Notre ambition est de développer une industrie touristique forte, capable de promouvoir et de valoriser l’image de notre état, tout en créant un véritable surplus de richesses et d’emplois.
La ville de Relizane bénéficie d’une situation stratégique adaptée et bénéficie de privilèges particuliers, car elle représente le carrefour des voyageurs allant de l’ouest vers le centre, et du nord vers le sud centre et sud-ouest. Représenté dans des zones rurales s’étendant sur une superficie estimée à 4852 km, soit 70% de la superficie totale, comprenant 13 districts et 38 communes et une densité de population estimée à 726.183 personnes concentrées principalement dans les plaines de Chlef. Relizane borde Mostaganem au nord, Chlef à l’est et Mascara à l’ouest, et au sud, les états de Tiaret et Tissemsilt, et son rayonnement dans la région ouest est dû à sa situation géographique distinguée et aussi à ses nombreuses routes. , caractérisée par un réseau routier dense et facile d’accès, L’autoroute Est-Ouest rapproche la région du nord de seulement 6 km, depuis le 15 août 2009. La route nationale n°4 relie l’est à l’ouest de la région, et les deux routes nationales n° 7 et 23 mènent respectivement aux états de Mascara et de Tiaret. La route reliant Alger et la ville d’Oran est centrée, ainsi que l’une des trois gares TGV reliant la capitale de l’Ouest et Alger. Il existe également un projet de construction d’une nouvelle ligne ferroviaire reliant Relizane, Tiaret et Tissemsilt. Cette ligne était autrefois connue sous le nom de ligne céréalière, car elle reliait le nord au sud et les hauts plateaux. Son rayonnement tient aussi à son aspect économique, notamment agricole, car la région est connue pour ses vergers (oliviers et orangers) et ses champs de céréales, et est le principal producteur de pois et d’artichauts sur le marché national. La région est également connue pour ses ressources en eau, car cette dernière contient 3 barrages et 3 bassins, de quoi répondre aux besoins en eau de la région, qui profitent également aux régions voisines.
Et c’est de l’ingratitude de citer le nom de la ville de Relizane, sans évoquer son histoire pleine de science, de savoir et de valeurs spirituelles, car elle contient plusieurs monuments historiques dont certains sont universels, comme le château de Bani Rashid, Mazouna, Zamora, Sidi Bou Abdallah, Sidi M’hamed Ben Auda ou Sidi Abed. Les habitants de la région sont également connus pour leur générosité et leur hospitalité.
Si nous passons par cet endroit merveilleux, à moins que nous nous arrêtions un moment, pour reprendre notre souffle dans les bras de sa belle nature.
Les racines de la wilaya de Relizane s’étendent aux fins fonds de l’histoire. Des traces de la présence humaine datant de l’âge de pierre y ont été découvertes. Cependant, l’histoire de la région remonte à l’époque des royaumes de Numidie qui se situe entre 203 et 213 avant J.C. Le destin de la région ayant toujours été lié à l’eau et à la terre, elle s’appelait alors Mina, du nom du cours d’eau qui traverse la ville. La région de la Mina connait sous la domination romaine, qui a duré près de cinq siècles, son apogée dans le développement agricole et commercial en raison de la fertilité de ses terres et de la richesse de son sol. La ville de Relizane est fondée sur l’emplacement de l’antique Castellum romain de Mina.
Cependant la région est berbère, selon Ibn Khaldoun qui écrit qu’une tribu du nom de « El Aloumiyine » s’est établie dans la région vers l’an 40 avant JC et y a mené la lutte contre la présence romaine. Après le départ des romains, la ville fut nommée Ighil Izane qui veut dire, en Tifinagh « la crête brulée ». L’islamisation de la région et des tribus berbères qui l’occupaient fut sous la bannière de Moussa Ibn Noussair qui y arriva en 719-720. La région fut occupée, ensuite par la tribu des Haouara vers 761 et fut rejointe plus tard par les tribus Idrissides de Tlemcen et d’autres tribus originaires de l’Est algérien, descendantes des Koutama.
L’arrivée des Fatimides fut le prélude à des guerres sanglantes entre les différents petits Etats islamiques qui convoitaient la richesse de la région et la position géographique de premier ordre, étant le passage obligé du nord vers la région de Tihert, comme le décrit El Bikri qui parle de la ville de Relizane en termes élogieux, évoquant les innombrables jardins qui l’entouraient.
Les ottomans occupèrent la région en 1517 sous le commandement de Barberousse. La région de Relizane eut le privilège, à cette époque, de refermer la capitale du Beylik de l’ouest à Mazouna. Les habitants de Relizane étaient nombreux à participer à la lutte contre l’occupant espagnol à l’ouest. C’est sous le règne du Bey Mohamed El Kébir que Mazouna s’avère un haut de la résistance. Des expéditions partaient de là pour aider à déloger les espagnols d’Oran. Parmi les héros de l’histoire de la ville, le Bey Benkhedidja, le Bey Souag et Chaabane Zenagui. La plus significative est l’expédition à la tête de 200 étudiants volontaires de la Zaouia, conduits par Cheikh Mohamed Ibn Ali Abou Talib El Mazouni (Sidi M’hamed Benali), âgé alors de 80 ans, qui a fait le trajet à pieds vers Mascara puis vers Oran poure participer à sa libération.
Relizane fut occupée par le colonialisme français en 1843. Une résistance populaire farouche fut organisée dès le 4 février de cette même année et les habitants de la région firent allégeance à l’Emir Abdelkader. Parmi ces révoltes on peut citer l’insurrection de la Dahra et celle des Flita, en 1864 commandée par Sidi Lazreg Belhadj connu sous le nom de Bouhamama auquel se joignirent les Beni Ouragh
La révolution du 1er Novembre 1954 connut une massive adhésion des habitants de la région. Les montagnes du Dahra, de l’Ouarsenis et des Béni Chougrane gardent encore intactes les traces de la bravoure des moudjahidine et les sépultures des milliers de martyrs.
La wilaya de Relizane s’étend sur une superficie de 4840,40 km2, constituée essentiellement de zones rurales, soit 70% du territoire, et compte 7 Daïras et 38 communes regroupant une population estimée à 800.000 habitants, qui se concentrent principalement dans les plaines du bas Chélif. La wilaya de Relizane est limitée par la wilaya de Mostaganem au nord, Chlef à l’Est, Mascara à l’Ouest, et Tissemssilt et Tiaret au Sud.
Elle est le véritable point nodal de la région ouest et constitue le passage obligé de tous les flux nord-sud et est-ouest.
Bien desservie par les réseaux routier et ferroviaire, Relizane est à 60 km du port de Mostaganem, à 120 km de l’Aéroport d’Oran et à 320 km d’Alger.
La wilaya de Relizane se divise en deux reliefs : l’un est montagneux comptant les monts de l’Ouarsenis au sud-est, les monts du Dahra au nord et les monts de Beni Chougrane au sud – ouest. Entre ces trois immensités montagneuses, se trouvent deux des plus riches plaines du pays à savoir la plaine de la mina et celle du bas Chélif, irriguées par de nombreux cours d’eau, à savoir, entre autres, le Cheliff, la Mina, Oued Tleta, Oued R’hiou en plus des barrages de Sidi M’hamed Benaouda (153 M m3), Gargar 358 M m3), Merdja sidi Abed (50M m3), des retenues collinaires Sidi M’hamed Benaouda: (30 000 m3), Kalaa (14 000 m3) et Yellel(46 000 m3).